Lorsque vous avez un sinistre, il arrive parfois que l’assureur ne vous rembourse pas la totalité des dégâts subis. La somme non remboursée par l’assurance et qui reste à votre charge est ce qu’on appelle la franchise . La plupart des contrats d’assurance habitation prévoient l’application d’une franchise. Le contrat doit préciser pour chaque sinistre si la franchise s’applique ou non et la façon dont son montant doit être calculé. Il y a des règles particulières en cas de catastrophe naturelle.
Selon les contrats, la franchise peut être relative ou absolue.
La franchise relative ou simple est celle qui conditionne l’intervention de l’assureur par le montant du sinistre.
Si le montant du sinistre est inférieur à celui de la franchise, vous ne serez pas du tout indemnisé.
Mais, si le montant du sinistre est supérieur à celui de la franchise, vous serez entièrement indemnisé.
La franchise absolue est celle que l’assureur déduit systématiquement de votre indemnisation en cas de sinistre.
Il y a plusieurs façons de calculer la franchise.
Le contrat doit préciser le mode de calcul pour chaque sinistre.
La franchise peut notamment correspondre :
À une somme fixe (par exemple, 150 € )
Ou à un pourcentage du montant du sinistre (par exemple, 10 % )
Ou à une combinaison d’un pourcentage et d’un montant fixe (par exemple, 10% du montant du sinistre, avec un plafond de 300 € )
Si le sinistre est consécutif à une catastrophe naturelle ou technologique, le montant de la franchise est prévu par les pouvoirs publics.
Par exemple, la franchise pour un sinistre dû à une catastrophe naturelle est de 380 € .
Si les dommages résultent d’un mouvement de terrain consécutif à la sécheresse et/ou la réhydratation des sols, la franchise est de 1 520 € .